Portraits de femmes du CRC : Delphine Garnier, enseignante-chercheuse

14/02/2024

Pour célébrer la Journée internationale des Femmes et Filles de Science, le CRC vous présente chaque jour de la semaine le portrait d’une de ses femmes de science.

Delphine Garnier, 42 ans, est maitre de conférences à Sorbonne Université. Elle partage son temps entre enseignement et recherche dans le laboratoire Résistance aux traitements dans les hémopathies malignes (DRIHM).

  • Quelle est ta thématique de recherche?

J’essaie de comprendre le rôle de vésicules sécrétées dans l’environnement tumoral, comment elles modifient le métabolisme des cellules de leucémie lymphoïde chronique, et impactent leur prolifération et leur dissémination.

  • Comment décrirais-tu ton métier?

Mon temps est partagé à peu près à parts égales entre le laboratoire, où je dirige un projet de recherche sur la Leucémie Lymphoïde Chronique, et l’université, où j’enseigne la biologie à des étudiants de la licence à la maîtrise. C’est un métier très riche par la diversité des échanges avec les étudiants, les chercheurs, les personnels techniques et les médecins de l’équipe. Et aussi par la diversité des tâches effectuées, on ne s’ennuie jamais !

  • Une femme scientifique qui t’a inspirée, marquée ?

Pas une femme en particulier, mais clairement plusieurs des femmes scientifiques que j’ai croisées dans mon parcours m’ont inspirée, chacune pour des raisons différentes (courage, créativité, dévouement à leur métier, leadership…) et m’ont aidée à me construire en tant que femme scientifique.

  • Une chose dont tu voudrais parler en tant que femme de science ?

Personnellement, je n’ai pas l’impression d’avoir été traitée différemment d’un homme. Mais il est clair que la place des femmes a évolué depuis le début de ma carrière. A l’époque, les équipes étaient très majoritairement, voire exclusivement, dirigées par des hommes. Aujourd’hui au CRC, 50% des équipes sont dirigées par des femmes, et la direction du centre est assurée par une femme.

  • Un mot clé dans ce contexte de la Journée des Femmes de Science?

Je dirais “Passion”... Vivre son métier avec passion donne bien souvent la force de surmonter les épreuves et de se battre contre les inégalités quelles qu’elles soient.